L'historique de l Irish Terrier
Un diable rouge
L' Histoire de l'Irish Terrier
Dés l'âge de bronze si l'on en croit
les études faites sur des ossements de chiens
retrouvés lors de fouilles archéologiques . . .
Origines
Les origines de l'Irish Terrier, qui remontent à des temps très lointains, ne ressemblent en rien aux origines des trois autres Terriers irlandais. L'existence de cette race, présente en Irlande depuis de nombreux siècles, remonterait même à l'âge de bronze si l'on en croit les études faites sur des ossements de chiens.
Il est vraisemblable que l'Irish ait été croisé avec un autre Terrier irlandais, le Soft Coat Weaten Terrier ainsi qu'avec des Terriers anglais. En effet, au XIX siècle, certaines portées d'Irish comportaient des chiots à poil jaune et doux ou à poil noir et feu.
L'irish fut toujours élevé, avec succès, pour la chasse sous terre (la taille des chiens était moins haute qu'elle ne l'est aujourd'hui) et comme chien de rapport.
Afin de plaire au peuple irlandais qui préférait des chiens roux, on écarta les chiens qui ne présentaient pas cette caracteristique. Ce type de sélection s'effectua également sur d'autres chiens irlandais comme le Setter et le Water Spaniel.
Les souches
La souche des Irish Terriers actuels fut élevée avec soins et diffusée dans le Nord de l'Irlande. Ce chien là n'était pas encore le chien élégant aux formes harmonieuses que nous avons l'habitude de voir ; Il était roux, son tronc était un peu long, les oreilles et la queue étaient amputées à leur base.. Il n'attirait certainement pas les admirateurs pour ses qualités esthétiques.
Lors de la deuxième moitié du XIX siècles, les passionnés cherchèrent justement à améliorer l'esthétique de l'Irish : Les chiens qui ne présentaient pas un pelage dur et rouge furent éliminés et on pratiqua une sélection de manière que la tête soit plus élégante et que le corps ait des formes plus harmonieuses.
Gravure datant de 1880, représentant un Irish Terrier
de cette période dorée
La reconnaissance
En 1873, l'Irish Kennel Club reconnaît la race et la même année, un Irish Terrier apparaît pour la première fois dans une exposition à Dublin.
Deux ans plus tard, des Irish Terriers participent à une exposition à Glasgow et en 1876, en Angleterre à Bristol.
Le 31 mars 1879 naît le premier Club qui rédigea le premier standard en 1880. Ce document fut revu et approfondi à Liverpool en 1897 par ce même Club. Une des grande bataille de l'Irish Terrier Club fut d'empêcher que les oreilles soient taillées. Ce fut la première association à s'intéresser au problème. C'est le 31 décembre 1889 que l'amputation des oreilles de l'Irish est abolie. On décida également de disqualifier les chiens aux oreilles coupées nés après 1887 présentés aux expositions.
La création d'un Club spécialisé donna un nouveau souffle à la race. L'élevage amateur se lança dans de nouvelles directions. Lors de la première exposition qui eut lieu à Dublin, les sujets qui furent accepté devaient peser moins de 4 kilos. Deux années plus tard, le poids minimum des sujets fut fixé à 6 kilos pour passer à 7 kilos en 1876. Le premier à être déclaré champion fut FLY en 1879. A cette époque il y eut deux grands raceurs (« KILLINEY BOY -dont la mère, ce qui est curieux, était une parfaite Irish Terrier noire et feu - et la Championne « ERIN ») qui ont donné naissance à tous les Irish Terriers actuels.
Erin et Killiney Boy donnèrent naissance aux futurs champions PLAY BOY, PAPAN II et à DROLEEN. Tous ces chiens permirent d'améliorer le type des Irish Terriers et de permettre ainsi à la race de prendre un tour meilleur.
Jusqu'au début du XX e siècle, les Irish Terriers étaient de couleur noir et feu, grisâtre ou jaune.
A cette même époque, l'Irish était un chien très apprécié en Angleterre et il obtint même, en 1894, la deuxième place dans la cote de popularité des Terriers après le Scottish..
En 1905, une revue spécialisée, « The Irish Terrier Review » vit le jour, ce qui prouve à quel point l'Irish , avant l'avènement du Fox , était apprécié comme Terrier sportif de compagnie.
La situation actuelle :
C'est dans les années 1920 que la race connue son déclin même si quelques passionnés continuaient à en faire l'élevage.
Aujourd'hui, la situation est inchangée et même plus grave car, à l'exception des îles britanniques, le reste du monde n'apprécie ni ne connaît les qualités de ce chien.. Toutefois, depuis la Seconde Guerre Mondiale, il existe aux états- unis et en Allemagne des éleveurs qui reproduisent des chiens de qualité. Même si le nombre de chiens reste bas, l'élevage présente l'avantage de ne pas être soumis à des modes passagères qui détruisent en général les caractéristiques typiques des races.
Vidéo The 2007 Irish Terrier Club of America National Specialty
quelques beaux sujets en expo
video The 2012 Irish Terrier National Specialty
Quelques très beaux sujets d'expo
Grooming a Irish Terrier part 4
quelques conseils de toilettage
Grooming a Irish Face & Feet Episode 1 part
conseils complémentaires
Le toilettage
La tête : -Epiler très court : le crâne, les oreilles, les arcades zygomatiques.
L'avant main : -Epiler très court. La collerette typique de la race sera finie aux ciseaux.
Dos : -Le poil sera maintenu relativement long.
Corps : Poil assez court sans démarcation avec la ligne de dos.
L'arrière-main : Sur la queue, poil assez court qui sera ras à l'intérieur des cuisses.
Entretien Il est des plus simples : brossage deux à trois fois par semaine.
"L'Airedale et les Divers Terrier" P. Parson, Editions du CFAT & DT |


Le Standard
ORIGINE : Irlande.
UTILISATION : Chien de ferme à tout faire, chien de compagnie, chien de garde montrant le plus grand mépris pour le danger et les blessures, chien de chasse à courre et à tir.
CLASSIFICATION FCI :
Groupe 3 Terrier Section 1 :Terriers de grande et moyenne taille .Sans épreuve de travail.
ASPECT GENERAL : Aspect d'un chien actif, vif, agile, tout en muscles et en nerfs, avec beaucoup de substance, mais en même temps sans lourdeur, la vitesse et l'endurance étant essentielles au même titre que la puissance. Il ne doit être ni grossier dans ses formes, ni cob. Les lignes de sa construction suggèrent la vitesse et offrent une silhouette élégante et racée.
TETE : Longue, exempte de rides.
REGION CRANIENNE :
Crâne : Plat et plutôt étroit entre les oreilles, devenant légèrement plus étroit vers les yeux.
Stop : A peine visible, sauf de profil.
REGION FACIALE :
Truffe : Doit être noire.
Lèvres : Doivent être bien jointives et extérieurement de couleur presque noire.
Mâchoires : Doivent être fortes, musclées et de longueur suffisante pour être redoutables.
Dents : Doivent être fortes, régulières, saines. Les incisives supérieures recouvrent légèrement les inférieures.
Joues : Pas trop chargées. La région située sous l'oil doit être légèrement déclive pour éviter l'aspect greyhound.
Yeux : Doivent être de couleur foncée, petits, non proéminents et pleins de vie, de feu et d'intelligence. L'oil jaune ou clair est un défaut grave.
Oreilles : Petites, en forme de "V", d'épaisseur modérée, bien attachées sur la tête et tombant en avant contre les joues. La ligne supérieure de l'oreille pliée doit être bien au-dessus du niveau du crâne. L'oreille qui pend sur le côté de la tête comme celle d'un chien courant est atypique chez le Terrier irlandais, et l'oreille semi-dressée est un défaut encore plus grave. Le poil de l'oreille doit être court et plus foncé que sur le corps.
COU : Doit être de bonne longueur et s'élargir graduellement vers les épaules, bien porté, exempt de fanon. Il y a généralement une sorte de légère collerette de chaque côté du cou, montant presque jusqu'à l'oreille.
CORPS : Doit être bien proportionné, ni trop long ni trop court.
Dos : Doit être fort et droit, sans manquer le moins du monde de fermeté derrière les épaules.
Rein : Musclé et très légèrement voussé. Le rein peut être légèrement plus long chez la femelle que chez le mâle.
Poitrine : Haute et musclée, mais ni en plein cintre ni large. Les côtes sont assez bien cintrées, plutôt bien descendues que rondes et bien développées vers l'arrière.
QUEUE : Doit être attachée assez haut, portée gaiement, mais pas sur le dos ni enroulée. Elle doit être suffisamment forte et avoir de la substance ; elle est assez longue. La coutume est de couper la queue de façon à laisser deux tiers de sa longueur d'origine. Elle est bien couverte de poils rudes et ne porte ni frange ni poils longs. La queue naturelle (non coupée) n'est admise que dans les pays où la caudectomie est interdite par la loi.
MEMBRES : A l'avant comme à l'arrière, les membres doivent se porter droit devant.
MEMBRES ANTERIEURS :
Epaules : Doivent être fines, longues et inclinées.
Coudes : Ils jouent librement sans être gênés par les côtes.
Avant-bras : Modérément longs, parfaitement droits, avec une forte ossature et très musclés.
Métacarpes : Courts et droits, à peine perceptibles.
MEMBRES POSTERIEURS : Doivent être forts et musclés.
Cuisses : Puissantes.
Grassets (genoux) : Modérément angulés.
Jarrets : Près du sol.
PIEDS : Doivent être forts, passablement ronds et modérément petits. Les doigts cambrés ne sont tournés ni en dehors ni en dedans. Les ongles noirs sont très recherchés. Les coussinets sont sains et ne présentent ni crevasses ni excroissances cornées.
ALLURES : Les membres antérieurs et postérieurs se portent droit devant et sont parallèles. Les coudes se meuvent parallèlement à l'axe du corps et jouent librement sans être gênés par les côtes. Les grassets ne sont tournés ni en dedans ni en dehors.
ROBE
Poil : Doit être dense et "fil de fer" de texture, d'aspect brisé mais pourtant couché à plat. Les poils sont si fortement serrés que, lorsqu'on les sépare avec les doigts, on ne peut pas voir la peau. Le poil ne doit être ni mou ni soyeux et n'est pas long au point de cacher les contours du corps, en particulier aux postérieurs. Il ne forme ni mèches ni boucles. Le poil de la face est de même type, mais court (environ trois quarts de centimètre), presque lisse et droit. Une légère barbe est le seul poil long qui soit admis (et il n'est long que par comparaison avec le reste); c'est une caractéristique de la race. Une barbe semblable à celle d'une chèvre évoque généralement la présence de poils soyeux et de mauvaise qualité répartis dans le pelage. Membres exempts de franges et couverts, comme la tête, d'un poil d'une texture aussi dure que sur le corps, mais moins long.
Couleur : Doit être unicolore, rouge, froment rouge ou rouge jaune. Le blanc apparaît parfois sur le poitrail. Il arrive fréquemment qu'un peu de blanc apparaisse dans toutes les races unicolores.
TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : approximativement 18 pouces (45 cm).
Poids : 27 livres anglaises (12,25 kg) chez le mâle, 25 livres anglaises (11,4 kg) chez la femelle.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
Toute truffe autre que noire.
Prognathisme prononcé, inférieur ou supérieur.
Toute autre couleur que rouge, rouge-jaune ou froment-rouge. Une petite tache blanche sur le poitrail est admise, comme chez d'autres races unicolores.
Pieds : présence d'excroissances cornées ou de crevasses sur les coussinets.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'apparence normale complètement descendus dans le scrotum.